Comme s'il fallait encore le prouver, une nouvelle étude montre un bienfait supplémentaire du sport-loisir sur la santé. Il s'agit, cette fois, de la prévention du cancer de l'ovaire. Et ici, l'apport est d'autant plus important que la tumeur est de dépistage difficile.
La nouvelle vient de Canadiens qui ont proposé un questionnaire à 442 femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire et à 2 135 témoins. L'étude de leur niveau d'activité physique montre que le risque de cancer de l'ovaire décroît chez celles qui pratiquent « un haut niveau d'activité physique modérée ». Le sport intensif n'a, en revanche, pas d'action protectrice.
La dépense physique occasionnée par le travail joue aussi son rôle. Celles dont l'activité professionnelle est modérée ou intense en tirent un bénéfice par rapport à celles qui restent assises.
Sai Yi Pan et son équipe ajoutent que leur travail est unique sur un point. Ils constatent que le sport prévient davantage certaines formes histologiques de cancer ovarien.
Plusieurs explications sont proposées. L'activité physique peut agir en régulant les niveau d'hormone et de facteurs de croissance ; elle influe sur la surcharge pondérale et il est connu que l'obésité favorise ce cancer ; ce niveau de sport, enfin, stimule le système immun et les défenses antioxydantes.
« International Journal of Cancer », 16 mai 2005.
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