Après que la direction générale de l’offre de soins (DGOS) a réuni mercredi en urgence les acteurs publics et privés de la permanence de soins en établissement pour essayer de trouver un consensus à propos de son enquête sur les lignes de gardes, la guerre des communiqués fait rage.
L’enquête, lancée le 1er mars, a été suspendue le 4 au vu du tollé déclenché du côté de l’hôpital public par sa méthodologie. À la recherche d’une solution d’apaisement, la patronne de la DGOS, Annie Podeur, a manifestement échoué. Le dossier est maintenant en attente d’un arbitrage politique.
La tournure des événements ne plaît pas à tout le monde. Si dans l’ensemble, les praticiens hospitaliers se satisfont de l’arrêt – qu’ils espèrent définitif –, de l’enquête (la CPH, l’INPH, le SNPHAR-E, le SYNGOF ont réagi dans ce sens), les médecins du secteur privé sont furieux. Ainsi, l’UMESPE (spécialistes confédérés) dénonce un « sabotage » que le syndicat met à l’actif de la Fédération hospitalière de France (FHF). Les arguments de celle-ci pour faire stopper l’enquête « initialement techniques, cachent en fait une volonté de conserver au service public un monopole de fait, contrairement à la réalité de terrain », accuse le syndicat.
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