Rien ne va plus à la FMF ! Lors de leur assemblée générale du 3 avril, les généralistes de la FMF ont décidé d’exiger des élections anticipées à la présidence du syndicat, et dans la foulée ont désigné le Dr Jean-Paul Hamon co-président d’Union Généraliste pour se présenter. La position du Dr Jean-Claude Régi à la tête du syndicat semble fragile, d’autant, qu’ultime affront, les leaders de la branche généraliste du syndicat ont refusé d’accompagner leur président jeudi 7 avril dans la délégation de la FMF lors de l’ouverture des négociations conventionnelles avec les caisses.
Jean-Paul Hamon argumente que sa candidature lors de l’Assemblée générale du syndicat le 16 avril prochain est avant tout une façon de faire bouger les choises au sein du syndicat: « On a décidé de présenter un candidat, pas forcément pour prendre la tête de la FMF, mais pour provoquer une réorganisation du bureau et un travail plus collégial,» explique le généraliste de Clamart (92).
Dans un communiqué, Jean-Claude Régi a répliqué vendredi 8 avril reconnaissant des «tensions internes» à la FMF et stigmatisant «l'agression dont elle vient d'être l'objet de la part d'un leader d'une de ses composantes, en opposant généralistes et spécialistes.» L’affaire semble pourtant plus compliquée qu’un classique affrontement généraliste-spécialistes au sein du syndicat. Dans un communiqué du 7 avril, la FMF de Basse-Normandie exige en effet la «démission» du Dr Régi, « ainsi que celle du bureau national.» Le communiqué est signé de la présidente de la FMF Basse-Normandie, le Dr Catherine Gindrey, pédopsychiatre.
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