PATRICK CAUVIN est l’auteur de livres de veines très différentes. Celui-ci est du genre sans conséquence, gentil et amusant.
Il met en scène un éditeur parisien certainement marginal qui, en huit ans seulement et alors que ses collègues prédisaient la fin du livre, s’est fait une place notable dans le milieu, mais sans se prendre au sérieux. Comme chaque vendredi, à 17 heures, Adrien Beaurecourt a quitté sa maison d’édition pour passer le week-end dans sa gentilhommière de Belange, à trois cents kilomètres de Paris. Il s’y ennuie, mais c’est un rite auquel il ne déroge jamais, parfois accompagné d’une jeune beauté.
Or, en arrivant ce vendredi-là, il s’aperçoit que la maison a été occupée. Il ne voit personne et, en partant, il laisse un message au squatteur, le priant simplement de bien vouloir faire la vaisselle. Celui-ci lui répond et ainsi, de semaine en semaine, s’établit entre l’occupant de la semaine et celui du week-end une forme d’échange épistolaire de plus en plus développé qui ne fait qu’attiser la curiosité d’Adrien. Jusqu’au moment où, n’y tenant plus, il se rend à Belange en dehors de ses jours habituels.
Qui va-t-il trouver ? Une femme, bien entendu, mais pas vraiment la squatteuse type. Quelqu’un en tout cas qui allait bouleverser sa vie.
Une charmante bluette qui est aussi l’occasion pour Patrick Cauvin de démystifier en passant le beau milieu de l’édition. En toute amitié !
Éditions Albin Michel, 235 p., 17 euros.
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