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Trois généralistes raflent les prix Machaons

Publié le 01/04/2011

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La neuvième édition des prix de thèse en médecine libérale, organisée par l’URPS médecins Ile-de-France a consacré, cette année les travaux de recherche de trois spécialistes de médecine générale.

Crédit photo : ©PHANIE

Et le gagnant est… la médecine générale. Ce sont en effet, cette année, trois thèses de médecine générale qui ont été primées par le jury de l’URPS d’Ile-de-France des prix Machaons. « Cette année a été un grand crû pour notre initiative. Nous avons reçu pas moins de 48 thèses soutenues entre 2009 et 2010. Un record à ce jour », s’est réjoui le Dr José Clavero, qui pilote ce projet dont Le Généraliste est également partenaire.

Affluence de dossiers

Une affluence de dossiers qui a rendu la tâche du jury d’autant plus ardue. À l’arrivée, c’est le Dr Cédric Bornes qui a reçu le premier prix (doté de 6 000 euros) pour son travail sur « la relation médecin-patient-aidant dans la maladie d’Alzheimer ». Basé sur « la recherche qualitative », le jeune praticien a ainsi organisé « à Paris des focus groups de médecins généralistes, d’experts, d’aidants et dix entretiens individuels de patients », afin de mettre en lumière les difficultés rencontrées par chacune des parties intervenant auprès du malade.

Le deuxième prix (doté de 3000 euros) a été attribué au Dr Laetitia Tessier de Montgolfier pour son étude intitulée : « Deuil et médecine générale : enquête auprès des 244 endeuillés adultes ». Cette thèse met en exergue le rôle central du médecin généraliste dans « le diagnostic du deuil compliqué », puisque près de sept personnes ayant vécu un deuil ont consulté leur médecin traitant.

Enfin, last but not least, le troisième prix (doté de 1 500 euros) a été décerné au Dr Nam-Trân Nguyen-Cuu pour son travail de recherche sur « le dépistage des facteurs de risque d’ostéoporose en médecine ambulatoire » et l’étude du profil des patientes ménopausées à risque qui ne sont pas dépistées par l’ostéodensitométrie. En définitive, il ressort que si les patientes d’âge intermédiaires (entre 65 et 75 ans) sont plutôt bien dépistées, leurs aînées ou leurs cadettes, ont elles, tendance à passer à travers les mailles du filet de la prévention.

F.P.