En réponse à la lettre du Dr Jean-François Bennehard paru dans Le Généraliste n° 2548 du 14 janvier 2011 sur « Conduite automobile et Alzheimer », je voudrais préciser que la législation existe.
On stigmatise certaines pathologies, mais l'Arrêté du 31 août 2010 ( JO du 14 septembre 2010 ) traitant des conditions d'attribution et de maintien du permis de conduire stipule bien au chapitre IV du groupe léger, en 4.4. « Troubles neurologiques comportementaux et cognitifs », sous-chapitre 4.4.2 : « Troubles cognitifs et psychiatriques » : compatibilité selon évaluation neuro-gériatrique, incompatibilité en cas de démence documentée, après avis du spécialiste si nécessaire.
La quasi-totalité des conducteurs devrait passer devant la commission du permis de conduire; pour ne citer que le chapitre IV , il n'y a pas que les épilepsies, l'alcoolisme mais les autres pratiques addictives, les troubles du sommeil, la prise de médicaments susceptibles d'altérer les capacités, les troubles comportementaux et cognitifs, les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes crâniens...
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