« 1 patient sur 3 ou 4 atteint de polyarthrite rhumatoïde débutante sous méthotrexate est en rémission à un an, alors que c’est 1 sur 2 avec l’association méthotrexate + bithérapie », explique le Pr René-Marc Flipo (CHRU de Lille), études à l’appui. Les nouvelles armes thérapeutiques, en tête les anti-TNF alpha, permettent d’envisager des traitements agressifs et précoces, avec un objectif clair de rémission. Les études Rapid 1 et 2 montrent ainsi qu’avec Cimzia®, le seul anti-TNF a pégylé indiqué dans la polyarthrite rhumatoïde active, le taux de répondeurs est élevé dès la deuxième semaine, atteint son maximum à 12 semaines et se maintient à un an.
Les résultats de l’étude Realistic (2011) montrent le bénéfice obtenu avec le certolizumab pegol chez 1 000 patients en échec d’un ou de deux anti-TNF : amélioration des symptômes, réduction de la progression des dommages structuraux et du handicap fonctionnel.
Essais tous azimuts
une étude de pharmaco-épidémiologique nationale est menée à l’hôpital et en ville (ECLAIR) auprès de 750 patients traités pour mesurer sur 3 ans l’impact de Cimzia® sur la morbi-mortalité, le handicap, la qualité de vie et ses effets indésirables. Il faut aussi mentionner un essai international randomisé versus un autre anti-TNF chez des patients dont la réponse au méthotrexate est inadéquate. Les spondylarthropathies et rhumatismes psoriasiques sont, quant à eux, étudiés dans un essai de phase III dont les résultats sont imminents. Dans le lupus érythémateux disséminé, un autre anticorps monoclonal (eprotuzumab) est évalué en phase III. D’autre part, un anticorps anti IL-6 est en phase II dans la Polyarthrite rhumatoïde après échec des anti-TNF et un anticorps anti-sclérostine commence à être évalués dans l’ostéoporose et le traitement de fractures.
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