Le plasma n’est pas une matière première comme les autres. Pour autant, il en connaît les mêmes tensions d’approvisionnement alors que les médicaments dérivés du plasma sont indispensables pour 300 000 patients dans l’Union européenne. Là aussi, le Vieux Continent est fragilisé par son déficit de souveraineté et notamment la France. L’Hexagone dépend à 65 % du plasma collecté aux États-Unis. Et pourtant, le modèle unique français, à bout de souffle, défend toujours le principe d’une autosuffisance, même si elle est malmenée en pratique. D’autant que s’est engagée depuis plusieurs années une course-poursuite entre une demande en médicaments dérivés du plasma en forte augmentation et une production limitée par de lourdes contraintes industrielles. Au regard des défis à relever s’opère toutefois une réelle prise de conscience par les autorités publiques. Une enquête menée par l’Igas est en cours. À l’échelle européenne, la révision d’un règlement (SoHo) portée par la députée européenne Nathalie Colin Osterlé constitue une occasion d’harmoniser les réglementations. À ce jour toutefois, le débat, très technique, où se mêlent des questions éthiques autour de la rémunération ou non des dons à des enjeux industriels et financiers n’a pas encore franchi la frontière des professionnels de la profession. Et si venait le temps de lever le voile ?
Plasma
Un autre enjeu de souveraineté
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Publié le 10/05/2023
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Source : Décision Santé
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