« Le principe du développement professionnel continu, complémentaire de la formation médicale continue, est inscrit dans la loi. Il est ainsi demandé aux organismes habilités d’assurer une évaluation des pratiques professionnelles dans un domaine donné afin de les améliorer. Il ne s’agit donc pas d’assister simplement à un enseignement sur un thème choisi, mais ensuite d’apporter les preuves de l’évolution des pratiques concrètement mises en œuvre dans son service (ou dans son cabinet) en contrepartie d’un financement de l’État », rappelle le Pr Jean-Nicolas Dacher.
Un dossier jugé recevable
L’OGDPC est la structure nationale chargée de superviser les différents organismes de DPC et de leur apporter le financement destiné à rémunérer les médecins suivant une action annuelle de DPC, comme le veut la loi. L’ODPC-RIM a donc déposé un dossier auprès de cet organisme pour proposer des activités et programmes de DPC s’adressant aux professionnels de la radiologie – imagerie médicale. « Notre dossier a été jugé recevable et nous attendons sa validation définitive », note le Pr Dacher, tout en insistant sur le fait que l’ODPC-RIM met l’accent sur la qualité scientifique et la rigueur de ses enseignements ainsi que sur leur pertinence en terme de santé publique. « Notre structure étant déjà habilitée à organiser des sessions de DPC, nous allons proposer cinq actions lors des Journées françaises de radiologie (1). Certaines d’entre elles comme la radioprotection, s’adressent à la fois aux radiologues et aux manipulateurs radio (MER). Le but est toujours le même : favoriser la diffusion de nouvelles connaissances – et pour cela, nous faisons appel à des experts reconnus – et donner les moyens à ceux qui ont suivi la session de les appliquer ».
Le DPC n’occulte pas la FMC !
Si le DPC est actuellement mis en lumière, la FMC ne doit pas pour autant être oubliée : « elle garde toute sa place et doit se faire avec la même rigueur scientifique que le DPC. L’Union européenne des médecins spécialisés (UEMS) a mis en place un système de points correspondant à l’effort de formation : système qui ne s’applique pas encore en France. C’est pourquoi nous souhaitons aussi y remédier dans les semaines qui viennent, notamment lors des Journées françaises de radiologie : c’est une question de crédibilité et de lisibilité pour notre discipline », conclut le Pr Dacher.
D’après un entretien avec le Pr Jean Nicolas Dacher (CHU Rouen)
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