Un plan d’actions pour réduire les risques liés aux UV artificiels

Publié le 19/10/2011

En déplacement ce mercredi au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) de Trappes (Yvelines), Nora Berra a annoncé le lancement d’un plan d’actions destiné à prévenir les risques liés aux UV artificiels à visée esthétique. D’ici à la fin du mois d’octobre, des pages dédiées à la pratique du bronzage en cabine seront consultables sur le site Internet du ministère de la Santé. Une campagne d’information plurimédias sera ensuite lancée par l’INPES en 2012.

La secrétaire d’État à la Santé prévoit également de « renforcer l’obligation d’affichage des informations sur les risques liés à l’exposition des UV artificiels dans les établissements ». La signature d’un « formulaire de consentement éclairé » pourrait être imposée aux usagers. L’Institut national du cancer (INCA) sera par ailleurs saisi afin de déterminer précisément « les conditions de réalisation des séances de bronzage » (dose maximale par phototype, fréquence maximale d’exposition…). Les modalités de formation des professionnels des soins esthétiques et de bronzage en cabine seront revues. Enfin, les contrôles des actes à visée esthétique vont être renforcés, comme le prévoit le projet de loi sur la protection des consommateurs adopté en première lecture le 11 octobre à l’Assemblée.

La direction générale de la Santé (DGS) a recensé au moins 40 000 appareils de bronzage au sein de différents types d’établissements (du centre de bronzage au salon de coiffure en passant par les salles de sport et les SPA). D’après le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’augmentation de risques de cancers cutanés est de l’ordre de 75 % pour les individus de moins de 30 ans ayant eu recours aux UV artificiels au moins une fois dans leur vie.

 D. B.

Source : lequotidiendumedecin.fr