Les bénéfices d’une décontamination bactérienne sélective sont bien réels en unité de soins intensifs. Ce sont les observations de l’équipe du Dr Anne-Marie de Smet lors d’un essai ouvert randomisé mené dans 13 services néerlandais. Une antibioprophylaxie à visée digestive ou oropharyngée diminuerait ainsi le risque d’infection respiratoire sans augmenter le risque de résistances bactériennes. Mieux, contrairement à ce qui était redouté, les colonisations bactériennes à germes multirésistants seraient également en baisse. Si les résultats s’avèrent encourageants, les effets sélectifs à plus long terme restent cependant à évaluer avant de recommander une large utilisation.
« The Lancet », publication en ligne du 21 mars 2011. DOI:10.1016/S1473-3099(11)70035-4
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