UN PEINTRE, on ne le présente pas : ses oeuvres témoignent pour lui. Elles sont le miroir de ses lieux – pour Pierre Saint Paul, Tarbes, Perpignan, Maussane ou Pisy, en Bourgogne. Elles sont le reflet de ses rencontres et de ses coups de coeur. L’atelier – il fut un atelier d’artiste parisien – la chapelle d’un château du Moyen Âge ou une ancienne boucherie de village : peu importe, l’inspiration est toujours la même – profonde, sensuelle et minérale. Ce qui compte, c’est l’espace, le volume et la lumière, tout ce qui met en valeur la toile – de la toile de jute épaisse ou des draps récupérés. A l’espace Commines, aux Hospices de Tonnerre ou, récemment, à la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière.
Un peintre, on ne le présente pas : ses oeuvres témoignent pour lui. Quelques petits messages donnent néanmoins, parfois, d’utiles signaux. Les cartes de voeux envoyées, par exemple. Les plus récentes ? Pour 2006 : Portrait de jeune fille, 40-50 ans après J.-C., Maison des amours dorés, Pompéi. 2005 : Épicure, « Dépêchons-nous de succomber à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne ». 2004 : Gustave Klimt, la musique (détails). 2003 : Art africain, masque, Gabon, Fang. 2002 : Touareg, Niger, visage enturbanné. L’épure, la pureté, la simplicité, toujours.
Un peintre, on ne le présente pas : ses oeuvres témoignent pour lui. Elles ne sont pas que tableaux ; elles furent de céramique ou de pierre travaillée ; elles sont parfois marionnettes faisant la crèche, jouant à l’orchestre ou tirant des mines d’enterrement. Elles ont toutes cette même force et cette même beauté, cet indicible qu’il faut apprécier plutôt que de décrire.
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