Quelque 150 professionnels de santé avaient fait le déplacement à Paris la semaine dernière à l’occasion du colloque organisé par la Fédération française des maisons et pôles de santé. Une affluence qui, certes, réjouit le président de la FFMPS, le Dr Pierre De Haas, « mais qui, révèle également l’inquiétude des professionnels » face au maquis qui entoure le montage de certaines de ces structures. En clair, des sociétés de consultants, flairant le bon filon, qui ont été créées ces dernières années pour « assister médecins ou maires », à monter leur maison de santé. Sans compter que sur le terrain de la voie institutionnelle, les acteurs à qui doivent s’adresser les porteurs d’un projet sont légion : ministère de la Santé, ARS, Agence nationale pour la rénovation urbaine, communes ou communautés de communes… Sans parler de la question du type de montage juridique à appliquer pour ces structures.
Le Dr Pierre De Haas veut croire que la nouvelle forme de société, la SISA ou Société interprofessionnelle de soins ambulatoires instaurée par la loi apportera un début de réponse. Mais il reste convaincu que la profession elle-même doit faire œuvre de propositions. La FFMPS s’attelle ainsi à la rédaction d’une charte éthique et d’un cahier des charges national de l’accompagnement des équipes de soins de premiers recours.
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