LES CHERCHEURS ont utilisé une méthodologie épidémiologique d’étude de populations extraites d’un registre d’État de plus d’un million de résidents, incluant des données généalogiques et de santé. Au sein de cette importante base de données, les chercheurs ont pu établir que le degré de parenté entre patients affectés d’une pathologie rachidienne symptomatique était supérieur à celui de la population générale de référence.
Cette observation épidémiologique milite fortement en faveur d’une contribution héréditaire au développement d’une pathologie discale lombaire symptomatique.
Bien qu’une telle constatation puisse paraître d’intérêt modeste, la méthodologie épidémiologique et statistique utilisée dans cette recherche est d’une portée considérable : elle ouvre en effet la voie à de multiples horizons de recherches génétiques sur des maladies nombreuses et variées de l’appareil locomoteur.
D’après Alpesh A. Patel et coll. « The Journal of Bone and Joint Surgery ». American Volume. Février 2011, n° 93, pp. 225 à 229.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature