PHENOMENE COURANT qui concerne un tiers de la population française, l’apparition d’une cicatrice suit quatre phases bien connues : l’inflammation, le bourgeonnement, l’épidermisation et la maturation. Ce processus de cicatrisation se réalise de façon quasi complète dans les six mois suivant la plaie. Il est suivi de la phase de remodelage, qui peut durer jusqu’à trois ans ; durant cette période, l’aspect extérieur de la cicatrice continue d’évoluer.
Lors du processus de cicatrisation, ou pendant la période de remodelage, des complications dues à plusieurs facteurs (maladies, médicaments…) peuvent engendrer des cicatrices pathologiques, souvent disgracieuses. Elles peuvent être atrophiques, par production insuffisante de collagène, ou hypertrophiques et chéloïdes, par production excessive de collagène. Ces cicatrices pathologiques peuvent être à l’origine d’un mal-être, entraînant une honte de son corps, un manque de confiance en soi…
Parmi les femmes, 39 % ont des cicatrices et la moitié d’entre elles souhaiteraient qu’elles soient moins visibles. Pour 11 % d’entre elles, c’est une cause d’angoisse.
Des traitements utilisables chez soi.
Traiter efficacement ces cicatrices reste complexe et aléatoire. Plusieurs techniques plus ou moins connues et plus ou moins compliquées sont proposées : la chirurgie, qui permet de procéder à son ablation pour en obtenir une autre plus esthétique ; le laser et le peeling qui détruisent le tissu cicatriciel en excès (l’un par brûlure et l’autre au moyen d’une solution chimique) ; la cryothérapie qui aplanit les cicatrices en détruisant les tissus par le froid. En parallèle, ont été développés des traitements utilisables chez soi comme les crèmes cicatrisantes, les gels ou les pansements en silicone conseillés par les médecins pour leur action sur l’évolution de la cicatrice.
Spécialiste des premiers soins en pharmacie, Elastoplast vient de mettre sur le marché le réducteur de cicatrices, un pansement en polyuréthane pour améliorer l’aspect et rendre moins visibles les cicatrices hypertrophiques, rouges et chéloïdes, qu’elles soient récentes ou anciennes. L’action de ce pansement sur la pression et la température stimule la microcirculation et la reconstruction tissulaire permettant ainsi d’aplanir, d’estomper et d’assouplir les cicatrices en volume de façon définitive. Dans le cadre d’études cliniques, des résultats positifs ont été obtenus en huit semaines, avec une amélioration notable possible au bout de quatre semaines, à raison d’au moins 12 h de port par jour. Ce constat a été établi sur des cicatrices récentes comme sur des cicatrices plus anciennes. Le pansement est, en effet, utilisable en traitement curatif sur des cicatrices déjà formées depuis quelques années, même quatre ou cinq ans. Par ailleurs, grâce au principe de cicatrisation humide, il est également efficace, en traitement préventif après un acte chirurgical.
Toutes les parties du corps, même en mouvement.
Souple, perméable à l’air et confortable, le réducteur de cicatrices s’utilise sur toutes les parties du corps, même en mouvement. Il peut aussi s’appliquer sur les peaux sensibles. Il est utilisable par les femmes enceintes et les enfants de plus de 3 ans. Ses deux avantages principaux sont la simplicité et le confort d’utilisation. Sur recommandation des professionnels de santé, ce traitement est conçu pour être suivi par les patients à la maison. Il apporte donc des avantages pratiques indéniables dans une catégorie de produits où les traitements traditionnels sont relativement lourds (chirurgie, laser…) ou plus compliqués à suivre (silicone), voire efficaces seulement sur les cicatrices récentes (crèmes).
Disponible en pharmacie, le réducteur de cicatrices est vendu au prix public de 33 euros, la boîte de 21 pansements (68 mm/38 mm).
Conférence de presse organisée par les Laboratoires dermatologiques Eucerin.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature