LE MÉDECIN CHEF du service médico-psychologique régional (Smpr) de la prison de Fresnes, le Dr Christiane de Beaurepaire, a décidé de «ne pas cesser le travail» comme elle avait menacé de le faire à partir du 30 juin si le manque de personnel dont souffre son service persistait (« le Quotidien » du 16 mai). Des «promesses sérieuses» lui ont été faites quant au recrutement d’infirmiers par la direction de l’hôpital psychiatrique Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne) dont dépend le Smpr. Toutefois, il s’agit «d’une solution palliative qui couvre de manière précaire les besoins de l’été», précise la praticienne. «Nous restons extrêmement attentifs et mobilisés», ajoute-t-elle. «Le problème se reposera en septembre», poursuit-elle.
Si, d’ici là, aucune solution n’était trouvée, l’activité continuerait «au détriment d’autres services, dont l’unité d’hospitalisation psychiatrique de la prison, où les infirmiers sont déjà en sous-effectif». Depuis le 1er mars, les unités de consultations médico-psychologiques des trois divisions hommes de la prison, soit environ 1 900 détenus, fonctionnaient avec seulement 2,8 équivalents temps plein au lieu des six postes nécessaires et un départ à la retraite était prévu fin juin. Le directeur de l’hôpital, Eric Graindorge, a annoncé le recrutement de deux infirmières intérimaires. Pour l’instant, une seule infirmière a été recrutée et deux étudiants en médecine feraient des remplacements cet été.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature