La population intolérante à l’histamine serait de l’ordre de 1 %, plutôt féminine. Physiologiquement, les désordres proviennent d’une surproduction d’histamine par rapport aux possibilités de dégradation de l’organisme, parfois par défaut de diamine-oxydase (DAO), enzyme indispensable à celle-ci.
Les symptômes surviennent de quelques minutes à quelques heures après l’agent causal : éruption cutanée, prurit, œdème du visage, bouffées de chaleur, troubles gastro-intestinaux, palpitations, malaise jusqu’au choc anaphylactique.
On ignore l’étiologie de l’intolérance à l’histamine, qui peut d’ailleurs disparaître spontanément. Son diagnostic de certitude reste difficile. Le traitement symptomatique fait appel aux antihistaminiques type Cétirizine, ou aux corticostéroïdes dans les cas plus sérieux.
Les crises sont déclenchées par l’ingestion d’un aliment riche en histamine, d’un aliment histamino-libérateur, d’un médicament, d’un effort physique, d’un stress, d’une piqûre d’hyménoptère…
Sur le plan diététique, la vie d’un intolérant à l’histamine devient toujours un vrai cauchemar : comment s’assurer d’une éviction efficace des aliments proscrits ? Dominique Delaporte a rédigé un « manuel de survie alimentaire » de l’intolérant à l’histamine, qui présente des recettes bien agréables qui aideront les patients concernés à ne plus désespérer des plaisirs de la table. L’auteure se déclare patiente offrant aux autres de profiter de sa propre expérience, sachant que les susceptibilités restent par essence individuelles.
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