Le décalage est parfois grand entre ce que cherche à communiquer le médecin à partir de son univers médical et ce que comprend le patient du diagnostic à partir de ses propres représentations de la maladie. Aussi est-il nécessaire, pour bien communiquer, de partir de ces représentations en lui demandant, par exemple, ce que représente pour lui cette maladie, et de les intégrer ensuite aux explications qui vont accompagner la confirmation du diagnostic.
Pas de réassurance abusive
Il est préférable aussi de bien différencier le patient de sa maladie en disant, par exemple, « vous souffrez d'une hypertension » plutôt que « vous êtes hypertendu ». Cette différence sémantique est importante car elle va permettre au patient de se différencier de sa maladie et de prendre une part active dans son combat contre la maladie. Autre écueil : la réassurance abusive. Dire, ce n’est pas grave, c’est rien, pour tenter de rassurer son patient, n'est pas adapté dans ces circonstances. Ce type de discours a conséquence le plus souvent de fermer le dialogue avec le patient qui risque alors de ne plus pouvoir exprimer ses craintes.
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