L’impétigo est l’infection cutanée bactérienne la plus fréquente chez l’enfant.
Elle se présente comme une vésicule ou bulle initiale qui disparaît rapidement pour laisser la place à une érosion suintante puis croûteuse, jaunâtre.
Les lésions sont souvent multiples et ne s’accompagnent pas de fièvre.
Les germes impliqués sont surtout Staphylococcus aureus.
La transmission est directe par voie manuportée conduisant à l’extension de l’infection chez un même patient (auto-inoculation) ou à la contamination d’autres enfants.
Une antibiothérapie locale suffit dans l’impétigo classique
- La toilette à l’eau et au savon, à spécifier sur l’ordonnance, s’impose dans tous les cas en préalable au traitement : le savonnage décolle les bactéries, le rinçage les élimine. Dans les formes peu sévères, qui sont les plus fréquentes (si ≤ 5 lésions, absence d’extension rapide), l’antibiothérapie locale est recommandée, pour une durée de 10 jours : acide fusidique (mais qui a une action médiocre sur le streptocoque de groupe A et auquel des souches de Staphylococcus aureus sont résistantes) et la mupirocine qui est efficace à la fois sur le staphylocoque doré et le streptocoque de groupe A (4, 5).
Une antibiothérapie générale est justifiée en cas de :
- extension rapide - surface cutanée atteinte › 2 % de la surface cutanée totale (la paume de la main d’un enfant correspond à 1 % de la surface cutanée) ;
- plus d’une dizaine de lésions actives ;
- impétigo bulleux ou ecthyma (forme nécrotique creusante).
L’antibiothérapie à prescrire doit être l’amoxicilline – acide clavulanique pendant 7 jours. La pristinamycine est efficace mais non adaptée au jeune enfant (forme comprimé) (6).
Si une antibiothérapie générale est prescrite, l’antibiothérapie locale n’est pas utile, mais le nettoyage quotidien des lésions cutanées reste indispensable.
Enfin, il est important d’insister sur la nécessité de se laver les mains, ainsi que celles des enfants, plusieurs fois par jour.
Etude et pratique
Mesure de la PA, la position du patient est importante
Cas clinique
Le papillome intracanalaire
Recommandations
Prise en charge des pneumonies aiguës communautaires
Mise au point
Neuropathie diabétique (2/2) : prise en charge