La particularité des carcinomes épidermoïdes ORL est double (1).
• Ils ont longtemps une évolution purement loco-régionale. Les métastases viscérales d’emblée sont relativement peu fréquentes (surtout pulmonaires).
• Ils sont multiples : il existe des carcinomes épidermoïdes synchrones dans 7 à 14 % des cas (plusieurs localisations en même temps), et surtout métachrones (apparition d’un 2e, puis d’un 3e, etc. carcinome après le traitement de la première localisation avec un risque de 1 à 3 % par an).
Conséquences :
• Rechercher une seconde localisation synchrone par un bilan initial complet des VADS : importance de la panendoscopie (photo 1) ;
• Préserver les armes thérapeutiques (surtout la radiothérapie) pour traiter les localisations métachrones ;
• Surveiller « à vie » les patients traités pour un carcinome épidermoïde des VADS.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)