LES HYDROCELLULAIRES ET MOUSSES

Publié le 21/11/2014
Article réservé aux abonnés

Ils remplacent progressivement les hydrocolloïdes. Composés d'une couche hydrophile de polyuréthane recouverte d'une couche externe imperméable, ces pansements se présentent sous forme de pansements adhésifs, micro-adhésifs , superabsorbants ou non adhésifs. Il existe des formes adaptées au traitement des plaies creuses et des pansements plus minces pour les plaies peu exsudatives. Très absorbants (dix fois leur poids), ils maintiennent l'humidité au niveau de la plaie, respectent son écosystème et empêchent les contaminations par des germes extérieurs lorsqu'ils sont adhésifs.

Ils sont indiqués du stade de bourgeonnement à l'épidermisation complète. Ils n’adhèrent pas à la plaie et respectent donc les bourgeons néoformés lors du retrait atraumatique.

› Les formes sans adhésif nécessitent l'adjonction d'un pansement secondaire de fixation mais sont particulièrement indiquées lorsque la peau autour de la plaie est endommagée. Le rythme des changements varie selon les exsudats de 3 à 6-8 jours environ. Ce sont des pansements très confortables, qui évitent la macération et les odeurs, contrairement aux hydrocolloïdes. Ils ne se délitent pas au contact des exsudats.

› Indications. Elles sont assez proches de celles des hydrocolloïdes pour les plaies modérement exsudatives.


Source : lequotidiendumedecin.fr