Leur structure biochimique se décline autour du modèle des molécules emblématiques de cette famille : la MDMA (3,4-méthylène-dioxy-N-méthylamphétamine) ou ecstasy, l’amphétamine et le 2C-B (drogue hallucinogène psychédélique dont le nom chimique est 4-bromo-2,5-diméthoxyphénéthylamine).
Ils agissent sur les mêmes récepteurs du système nerveux central que le MDMA et les amphétamines.
Dans les années 1980-1990, ces produits ont été obtenus en modifiant certaines parties de la phénéthylamine.
Diffusion-présentation
Ils sont vendus sur Internet et à travers des circuits de revente parallèles en milieu festif (boîtes de nuit, raves parties, festivals de musique). Initialement vendus sous le nom de produits plus connus (MDMA) ils ont commencé à être proposés en France à partir de 2011 sous d’autres noms et sous forme de comprimés.
Consommation
Lors des festivals de musique, des raves-parties, dans le milieu festif. Il s’agit surtout de consommateurs appartenant à une tranche d’âge comprise entre 17 et 30 ans. La consommation au début limitée aux milieux technos s’est progressivement banalisée chez les jeunes lors de leurs sorties.
Les effets et les risques
Ce sont des euphorisants, des psychostimulants, des produits empathogènes (qui augmentent l’empathie et favorisent le contact). En revanche, ils exercent un effet plutôt inhibiteur au niveau sexuel.
Ils comportent plusieurs risques. Ils favorisent tout d’abord la consommation d’autres drogues car le phénomène de « redescente » (dépression apparaissant après l’effet stimulant) est souvent calmé à l’aide d’héroïne, d’alcool ou de cannabis. Ils peuvent également donner lieu à des « bad trips » : épisodes d’anxiété aigus, voire, plus rarement, à des moments psychotiques. Un phénomène d’épuisement physique a aussi été décrit avec parfois une déshydratation importante, une hyperthermie. Cet état peut, de façon exceptionnelle, provoquer des défaillances cardiaques.
Mise au point
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Étude et pratique
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Cas clinique
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