L'hospitalisation est de plus en plus rare en alcoologie, la prise en charge ambulatoire ayant pris le pas sur la prise en charge résidentielle. Celle-ci se justifie (11) :
- en cas d'ivresse compliquée (troubles de la conscience, dépression respiratoire,) ou pathologique (associant des troubles du comportement, des hallucinations ou une agitation extrême) ;
- en cas de syndrome de sevrage sévère ;
- lorsque le sevrage ambulatoire est contre-indiqué : dépendance physique sévère, antécédents de delirium tremens ou de crise convulsive généralisée, échec d’un essai sincère d’un sevrage ambulatoire, affection somatique sévère, syndrome dépressif ou autre pathologie psychiatrique sévère, autre dépendance associée (sauf tabac), entourage absent ou non coopératif, désocialisation ;
- en cas de nécessité de mettre en œuvre une intervention spécifique sur le plan médical, psychologique ou social ;
- lorsque le patient le demande et est suffisamment motivé pour ce type de prise en charge.
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