1. Concernant la technique chirugicale de pose de bandelette sous-urétrale, dite TVT (lire p. III) :
A- L’incontinence urinaire d’effort par hypermobilité cervico-urétrale est la meilleure indication.
B- L’intervention est habituellement envisagée après échec d’une rééducation vésico-sphinctérienne.
C- L’obésité ne change rien au succès de la technique de même que l’âge de la patiente.
D- La présence associée d’impériosités mictionnelles est un facteur de risque de mauvais résultat post-opératoire.
2. Une infection urinaire non fébrile chez un patient porteur d'une vessie neurologique (lire p. IV) :
A- Est affirmée devant toute présence de germes dans les urines.
B- Nécessite un traitement immédiat sans attendre les résultats de l'antibiogramme.
C- Doit être suspectée devant l'apparition ou l'aggravation de signes neurologiques, tels que hyperréflexie autonome ou spasticité.
D- Doit être traitée en première intention par la nitrofurantoine ou la fosfomycine.
3. La prévention des récidives d'infections urinaires en cas de vessie neurologique repose sur (lire p. IV) :
A- L'autosondage intermittent.
B- Le jus de canneberge.
C- L'administration prophylactique quotidienne d'antibiotique.
D- Une méthode d'épargne antibiotique : l'antibiocycle.
4. Pour mesurer l’index de pression systolique (lire p. VII) :
A- On utilise un doppler de poche et un tensiomètre.
B- L’IPS est le rapport de la pression artérielle systolique à la cheville sur la pression systolique humérale (PAS cheville / PAS bras), et ce pour chaque membre inférieur.
C- Les valeurs normales vont de 0,90 à 1,30 mmHg.
QCM1 : Réponses : A, B et D.
QCM 2. Réponses : C et D. Les réponses A et B sont fausses.
La présence de germes ne signifie pas forcément une infection. Il faut différencier l'infection urinaire symptomatique de la colonisation symptomatique ou bactériurie qui ne nécessite pas de traitement. En cas d'infection urinaire, le principe est de différer l'antibiotique, si la clinique le permet, pour l'adapter d'emblée aux résultats de l'antibiogramme ce qui limite le risque de sélectionner une bactérie encore plus résistante.
La nitrofurantoine ou la fosfomycine sont effectivement les antibiotiques de première intention et sont prescrites pendant trois à cinq jours. En deuxième intention, on a recours à la céfixime ou une à fluoroquinolone.
QCM 3. Réponses : A et D. L'autosondage intermittent a permis de réduire le nombre d'infections urinaires et le taux de complications portant sur l'appareil haut.
Le jus de canneberge n'a pas démontré d'effet positif chez les patients porteurs d'une vessie neurologique. L'administration prophylactique quotidienne d'antibiotique n'est pas recommandée en raison du risque d'émergence de bactérie multirésistante.
La méthode d'épargne antibiotique ou antibiocycle repose sur l'administration, un jour par semaine, d'un antibiotique A les semaines paires et d'un antibiotique B les semaines impaires. Cette méthode qui actuellement relève de l'infectiologue ou de l'urologue est validée et améliore la vie des patients.
QCM4 : Réponses : A, B, et C.
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