Politique vaccinale

Covid-19 : l'OMS en faveur d'une deuxième dose de rappel pour les plus exposés

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Publié le 19/08/2022
Les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont recommandé jeudi 18 août que les personnes les plus exposées au Covid-19 aient accès à une deuxième dose de rappel.

Crédit photo : GARO/PHANIE

Le comité des experts de l'OMS en matière de politique vaccinale (SAGE) a déclaré jeudi 18 août qu'après une première vaccination, généralement en deux doses, ainsi qu'une première dose de rappel, des groupes spécifiques de personnes devraient se voir proposer une injection supplémentaire de vaccin anti-Covid-19.

« Nous le faisons sur la base d'observations relatives à l'affaiblissement de l'immunité, notamment dans le contexte d'Omicron », a déclaré Joachim Hornbach, conseiller sanitaire principal de l'OMS, aux journalistes lors d'une conférence de presse virtuelle.

Pour les personnes les plus à risque

Le président du SAGE Alejandro Cravioto a souligné que la recommandation d'effectuer un deuxième rappel quatre à six mois après le premier rappel ne concernait que les « populations les plus exposées ». Elle « ne constitue pas une recommandation générale de vaccination de tous les adultes après le premier rappel », a-t-il précisé.

Le SAGE a estimé que les deuxièmes rappels devraient être proposés aux personnes âgées, à toutes les personnes immunodéprimées, aux femmes enceintes, ainsi qu'aux personnes présentant des pathologies telles que le diabète, l'hypertension et les maladies cardiaques, pulmonaires et rénales.

Protéger les systèmes de santé

Les personnels de santé de tous âges devraient également recevoir la dose supplémentaire, a déclaré Alejandro Cravioto, insistant sur la nécessité de « protéger nos systèmes de santé ».

Pour l'instant, ces recommandations de rappel concernent les vaccins disponibles mis au point pour lutter contre la souche initiale du Covid-19. L'OMS a déclaré qu'elle évaluerait les nouveaux vaccins mis au point par les laboratoires tels que Moderna et Pfizer, qui ciblent les nouvelles variantes d'Omicron.

(Avec AFP)


Source : lequotidiendumedecin.fr