Après plus d'un mois de retard, l'ensembles des tarifs applicables aux établissements de santé (hôpitaux et cliniques) ont enfin été publiés, dans un contexte d'impatience forte où les praticiens libéraux des cliniques s'estimaient « pris en otage » par les blocages de facturation et de paiement des honoraires.
Publié au « Journal officiel » du 8 avril, un premier arrêté précise une longue série d'éléments tarifaires dans le cadre de la campagne 2022 des établissements de santé (tarifs associés aux groupes homogènes de séjours – GHS –, suppléments, forfaits liés aux urgences, de petit matériel, sécurité et environnement hospitalier, administration de produits, prestations et spécialités pharmaceutiques en environnement hospitalier, activités isolées). Sont également mentionnés la valeur des coefficients géographiques et les dispositifs de revalorisation salariale des personnels médicaux et non médicaux.
Un autre arrêté porte sur les forfaits spécifiques alloués aux établissements de santé ayant des activités de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO) ou ayant une activité d'hospitalisation à domicile (HAD).
Mi-mars, le ministère avait donné le cadrage général de la campagne tarifaire 2022, en annonçant des tarifs en hausse « pour tenir compte de l’inflation et de la progressive reprise d’activité ». Concrètement, pour les activités de médecine chirurgie obstétrique (MCO, court séjour), les tarifs s'affichent en croissance de 0,7 %, « soit plus du triple de l’évolution plancher prévue par le protocole signé avec les fédérations hospitalières ». La hausse atteint 2% pour les SSR, 2,2 % pour l’hospitalisation à domicile (HAD) et 2,6 % en psychiatrie.
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