Le Syndicat des médecins libéraux (SML) ne s’occupe plus seulement des médecins en exercice, il se propose désormais de les guider dans le choix d’une retraite active. Son président, Christian Jeambrun, a présenté en fin de semaine dernière son projet de « Pôle retraite active », une structure spécifique, dotée de moyens et de personnel, pour guider les médecins qui souhaiteraient prendre leur retraite et continuer à travailler, si le cœur leur en dit. « Le plafond du cumul emploi-retraite a sauté, rappelle Christian Jeambrun, mais beaucoup de confrères ne le savent pas. » Le pôle retraite active se propose en conséquence de les guider dans le maquis des options qui se présentent à eux. Dès aujourd’hui, il propose gratuitement à ses adhérents une simulation de leur pension, des conseils sur l’aménagement de leur fin de carrière, des propositions concrètes pour être un retraité actif en fonction de leur mode d’exercice (remplacement, collaboration, salariat), ainsi qu’une bourse des disponibilités en partenariat avec l’Association des maires de France. « Si l’évolution importante du plafond emploi-retraite ouvre des perspectives intéressantes aux médecins qui ne veulent pas se retrouver totalement sans activité durant leur retraite, ou à ceux qui se rendent compte que le niveau de leur pension les contraint à poursuivre un temps leur activité, nous apportons un service complet. Ils ne trouveront ces informations et ces conseils nulle part ailleurs », assure Christian Jeambrun. Le patron du SML, qui s’intéresse aux retraités après avoir créé sa cellule « femme, médecin libéral », veut donner « un nouvel élan à (son) mouvement en l’orientant vers un syndicalisme à la suédoise, avec une palette de propositions ». Le pôle retraite active a sa propre adresse mail (retraiteactive@lesml.org). Une équipe de dix médecins spécialistes des questions relatives à la retraite y est prête dès aujourd’hui à répondre aux médecins et à les guider dans leurs choix.
Exercer en étant retraité
Le SML aide les médecins cumulards
Publié le 14/09/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8814
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