À la suite des attentats du vendredi 13 novembre, les hôpitaux parisiens – comme de nombreux établissements recevant du public – ont intensifié le contrôle de leur accès, notamment en faisant appel à des sociétés de sécurité privées.
À l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (AP-HP, Val-de-Marne), situé à 500 mètres de Paris, les sacs sont désormais contrôlés avec attention à l’entrée de l’établissement, a constaté « le Quotidien ». Même chose pour les voitures. Certains coffres sont ouverts, et il faut montrer patte blanche avant de pénétrer dans le vaste centre hospitalier – que l’on soit membre du personnel soignant, ambulancier, livreur ou visiteur.
« Forcément, le matin, ça bouchonne un peu à l’entrée, témoigne cette infirmière rencontrée à la sortie du CHU. Mais je comprends que ces mesures soient prises, c’est normal après ce qui s’est passé ».
Ce travail de contrôle et de vérification est notamment effectué par des agents de sociétés privées, qui viennent renforcer les effectifs dans les hôpitaux parisiens. « Nous sommes déployés sur un certain nombre d’établissements, confirme la société France Sécuris Privée. Bicêtre, Paul-Brousse, Antoine-Béclère, Broca, Saint-Antoine... Nous avons beaucoup de personnel sur place : en moyenne deux à trois agents ont été rajoutés par hôpital, de jour comme de nuit. »
Plus connu du grand public, le groupe Securitas a également été contacté pour renforcer la sécurité dans « 40 hôpitaux parisiens ». Des agents de sécurité seront en poste « à partir de ce lundi et, pour l’instant, jusqu’à la fin du mois de décembre, pour des missions de filtrage et de contrôle d’accès. C’est-à-dire des contrôles systématiques de sacs à l’entrée, par exemple. » Contactée, l’AP-HP n’a pas officiellement confirmé ces contrats passés avec des sociétés privées de sécurité.
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