Officialisée cette semaine, la prochaine fermeture des urgences parisiennes de l’Hôtel-Dieu fait grand bruit. Cette annonce n’est pas seulement l’épilogue d’un feuilleton qui dure depuis plus de dix ans – L’ancêtre des hôpitaux de Paris fermera/fermera pas ? Conservera-t-il une partie de ses services et sous quelle forme ? Le Parvis Notre-Dame, auquel mènent toutes les routes de France, peut-il se passer d’un service d’urgence ?... Elle marque aussi la naissance d’un concept nouveau : celui de « l’hôpital debout ». La formule est utilisée par le président du conseil de surveillance de l’AP-HP, le député socialiste (et médecin) Jean-Marie Le Guen ; elle va s’appliquer à l’Hôtel-Dieu rénové.
Mais de quoi parle-t-on ? La question est légitime. Ces dernières années, on a vu passer l’hôpital-entreprise, l’hôpital étendu, l’hôpital magnétique... L’hôpital debout, point. Pourtant, c’est simplissime : l’hôpital debout est un hôpital sans lit, un hôpital où le patient ne se couche pas, où les soins sont ambulatoires de bout en bout. L’ironie de l’Histoire veut que ce projet vienne se concrétiser à l’Hôtel-Dieu qui, pendant plus de mille ans, fut « l’hôpital couché » par excellence. Accueillant malades et indigents confondus, l’établissement les mettait au lit sitôt admis. Les taux de mortalité y étant spectaculaires, c’est bien souvent les pieds devant et en station horizontale que l’on en sortait.
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