Un obstétricien qui fait 100 césariennes par an, avec un taux moyen de 20 %, travaille dans une maternité qui fait donc au minimum 500 accouchements par an (si il est seul ! Et donc probablement beaucoup plus s'ils sont 3 ou 4, ce qui est le minimum sécuritaire et vivable).
Une maternité de 1 500 accouchements n'est pas un « grand plateau technique », mais souvent une maternité de niveau 1. Une maternité de moins de 300 accouchements est dangereuse. Idem, pour les « petits » services d'urgences où la garde chirurgicale est assurée par des mercenaires.
Certes, comme pour la cancérologie, le critère quantitatif est insuffisant et le contrôle qualitatif doit être étudié, mais il a l'avantage d'être facile à contrôler. Un seuil aussi bas permet à des maternités de 800-1 000 accouchements de continuer leur activité grâce à leur qualité.
Les petits hôpitaux sont sources d'inégalités de soins et un gouffre financier. Il faut travailler sur les transports, plutôt que s'acharner à maintenir ses petites structures dont la principale fonction est d'être génératrice d'emplois. Quatre hélicos avec vision nocturne associés à un service d’accueil et de triage seraient probablement moins coûteux et plus performants...
Opacité tarifaire, pratiques commerciales trompeuses… Les cliniques rappelées à l’ordre par Bercy
Vers un moratoire sur les fermetures des maternités ? Les obstétriciens du Syngof disent non
Hôpitaux de Marseille : « l’affaire Adida est une déflagration », juge le DG de l’AP-HM François Crémieux
Santé des soignants : deux prix pour valoriser l’engagement des blouses blanches pour leurs pairs