Fort de ses résultats 2010 sur le marché « Santé Bien être » (+ 22%), Philips France veut accélérer sa croissance par le lancement de nouveaux produits et l’utilisation de nouveaux canaux de distribution comme les pharmacies. Le secteur « Healthcare » représente désormais le tiers des activités de la Royal Philips Electronics fondé en 1891, à part égale avec l’éclairage et le style de vie. Et il est particulièrement stratégique en France où 75% de la population est préoccupée par son état de santé et se dit prête à 90 % à changer ses habitudes pour rester en bonne santé (sondage IFOP pour Philips en mai 2010).
Une mise en perspective du philosophe Luc Ferry sur la « montée de la problèmatique de la santé et du bien-être » a éclairé les propos de Joël Karecki, président de Philips France, lors de sa conférence de presse annuelle. Chez Philips, la notion de bien être s’étend au rasage (sous la douche), à l’épilation à lumière pulsée (sans douleur), à la saveur des aliments (conservée par un robot), aux ambiances lumineuses.
La santé, c’est aussi l’appareillage médical et l’imagerie, ainsi que la télésanté. En 2011, le département imagerie lance 4 nouvelles gammes permettant de réduire le temps d’examen et les doses (jusqu’à 80 %) et teste dans un établissement de Reims son IntelliSpace Portal, espace de partage et de consultation à distance des images entre radiologues et médecins traitants. « L’avenir, c’est la santé à domicile », explique-t-on. Philips Lifeline, un service d’alerte médicale existe déjà aux Etats-Unis. Des produits sont en tests comme l’AutoAlert (un accéléromètre donne l’alerte en cas de chute), Motiva (suivi médical à distance) ou MyHearth (des capteurs à intégrer dans les draps ou l’oreiller pour suivre le rythme cardiaque).
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