« Souveraineté des achats », c'est le nouveau mot d'ordre de la coopérative d'acheteurs hospitaliers UniHA après la crise sanitaire. Avec la centrale RESAH (réseau des acheteurs hospitaliers), elle a créé dès avril 2020 le consortium Re-Uni dont l'objectif est de sécuriser les approvisionnements des établissements en matériel de protection individuelle tout en favorisant la relocalisation de la production.
Un an plus tard, un pas important a été franchi. Re-Uni a signé fin mai un contrat avec le groupement français Manikheire-Kolmi-Hopen pour une commande de 1,5 milliard de gants produits à partir de septembre 2022 dans une usine de la Sarthe. Cette dynamique devrait s'intensifier selon Bruno Carrière, directeur général d'UniHA. Celui-ci envisage déjà « d'ici un an un projet comparable pour les produits de santé ».
Même s'il s'inquiète d'un potentiel resserrement du budget des hôpitaux après la période du « quoi qu'il en coûte », le responsable ne doute pas que le made in France puisse trouver sa place. « Dans un CHU, parfois un seul traitement contre le cancer coûte plus cher qu'un an de masques fabriqués en France », fait-il remarquer.
L’hospitalisation à domicile poursuit sa croissance, la Fnehad mise sur la jeune génération médicale
Au congrès SantExpo 2025, la FHF dévoile son plan pluriannuel, Catherine Vautrin laisse le secteur sur sa faim
Arnaud Robinet (FHF) : « L’hôpital public doit devenir un hôpital 3.0 »
L’IA, déjà une réalité mais pas sans de bonnes pratiques