Répondant à un appel syndical (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et Sud), des centaines de professionnels du médico-social ont manifesté mardi 1er avril à Paris dans le cadre d'une journée de mobilisation nationale pour demander une amélioration de leurs conditions de travail et des hausses de salaire.
Les manifestants ont quitté vers 14h30 le ministère de la Santé et des Solidarités, où une délégation syndicale devait être reçue, pour rejoindre la place Denfert-Rochereau, dans le sud de la capitale.
« On en a marre », « personnel en colère, salaire de misère », « des moyens pour tous » ont notamment scandé les professionnels du secteur (assistantes maternelles, éducateurs spécialisés, auxiliaires de vie, aide-soignants...) réunis à quelques mètres du ministère de la Santé.
Au-delà de Paris, des manifestations étaient prévues dans près de 80 autres villes, avait précisé l’intersyndicale le matin lors d’un point presse.
« Blocage » des revalos du Ségur
Les syndicats à l'initiative de la journée de mobilisation dénoncent les « baisses de financement dans les établissements et services » ainsi que le « blocage des négociations salariales dans les conventions collectives ». Ils regrettent aussi le blocage « par nombre de départements et par certaines ARS » du versement des 183 euros négociés dans les accords du Ségur de la Santé.
Face à ce constat, l’intersyndicale réclame « la création des postes nécessaires » et une « augmentation générale des salaires » afin de prendre en compte « a minima la perte du pouvoir d'achat depuis 30 ans ».
Lors du point presse, les représentants syndicaux ont déploré une « situation sociale dégradée » dans l’ensemble des branches du secteur : sanitaire, social, médico-social, aide à domicile, insertion, etc. Les salariés, à 80 % des femmes, travaillent souvent en horaires décalés et à temps partiel, ont précisé les syndicats. Leurs salaires sont 20 % inférieurs à la moyenne nationale. « Aujourd’hui, les salariés du médico-social privé à but non lucratif sont à bout de souffle et ne vivent pas de leurs salaires ! », a en particulier insisté l’intersyndicale.
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