Les fédérations et instances hospitalières représentatives des secteurs privé (FHP) et privé à but non lucratif (FEHAP, UNICANCER) s'inquiètent de la répercussion de la revalorisation du point d'indice dans la fonction publique sur la bonne marche de leurs 5 200 établissements et services.
Lucratives ou non, les cliniques estiment que cette décision politique est « potentiellement lourde de conséquences » sur l'exécution de l'objectif national de dépenses d'assurance-maladie (ONDAM) en 2016 et 2017, dans un contexte de « baisses de tarifs et de dotations déjà très dures ».
La FHP, la FEHAP et UNCANCER réclament à ce titre « la mobilisation de la réserve prudentielle » (le gel annuel d'une partie de l'enveloppe budgétaire hospitalière) et une « égalité de traitement budgétaire et tarifaire » entre hôpitaux et cliniques, en cas de dédommagement financier attribué aux hôpitaux.
À la mi-mars, la FHF a ainsi réclamé (sans la chiffrer) une « compensation » à cette évolution de la valeur du point d’indice.
Confirmé par le gouvernement, le dégel du point d'indice représente 552 millions d'euros pour 1,1 million d'agents de la fonction publique hospitalière (hôpitaux, maisons de retraite et centres d'hébergement publics, établissements publics relevant des services départementaux de l'aide sociale à l'enfance, pour mineurs ou adultes handicapés).
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