Roxane Laurenty est à la tête d’Excosup, à Paris, SARL rachetée à ses parents il y a dix ans, et qui compte aujourd’hui 50 salariés. La directrice de l’écurie parisienne réfute la vision purement mercantile du système des prépas privées. « Toutes ne sont pas des usines, assure-t-elle. À Excosup, nous ne dépassons pas des groupes de 25 étudiants. Nos cours sont polycopiés et accessibles sur extranet et nos professeurs sont accessibles par mail. Nos enseignants ont un doctorat ou une agrégation dans leur matière (biologie, physique, chimie…). Contrairement à certains de nos concurrents, il ne s’agit pas d’étudiants et nous ne recrutons pas d’enseignants qui exercent dans une faculté de médecine (ce qui est interdit, NDLR). Nos professeurs sont salariés en CDI ou en CDD. Ils sont très bien payés mais je ne vous dirai pas combien. Pour monter une prépa, il faut un peu d’argent mais aussi un savoir-faire car c’est extrêmement compliqué. Il faut offrir aux étudiants une formation qui colle aux cours de leur fac. C’est comme si je gérais 7 prépas de médecine différentes ! La prépa est devenue indispensable car la fac ne fait plus rien, il y a de moins en moins de TD, peu d’entraînements à des concours blancs. Et le tutorat, c’est bien mais ce n’est pas suffisant. Oui, les prépas coûtent cher car ce sont des établissements privés, sans aucune subvention de l’État. Un enseignement de qualité a un coût ». Se disant « en guerre » avec certains concurrents, Roxane Laurenty refuse de communiquer le nombre d’étudiants inscrits dans son officine.
« La qualité a un coût », souligne la patronne d’une officine pour qui « la fac ne fait plus rien »
Publié le 03/03/2014
- 1 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 1 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9306
Les MSU, acteurs clés de l’encadrement des docteurs juniors
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale