La faculté de médecine libre de Lille, traditionnellement appelée Lille Catho, est la plus petite de France métropolitaine (Lille II à l’inverse est la plus importante). Elle est aussi celle dont le taux d’admission en 2e année est le plus élevé. Sur les 500 étudiants inscrits en PACES, 104 seront autorisés à poursuivre en médecine (29 en maïeutique, 10 en pharmacie, 2 en odontologie et 14 en massokinésithérapie). « Les promotions sont limitées à 500 étudiants, qui est la capacité maximale d’accueil de notre grand amphithéâtre », explique Flore Ribeaucourt, représentante des externes de la faculté libre. Seule UFR de médecine à disposer d’un statut dérogatoire, Lille Catho effectue ainsi une sélection sur dossier des lycéens en terminale qui peuvent envoyer leur candidature dès le mois de janvier.
Double tri à l’entrée
L’établissement étant privé, les frais d’inscription y sont de fait supérieurs à une faculté publique, étant proportionnels aux revenus et « compris entre 3 000 et 4 000 euros par an ». L’institut compte tout de même un tiers de boursiers. Flore Ribeaucourt loue « l’ambiance familiale » de Lille Catho, les enseignements dirigés en petits groupes, les enseignants accessibles, le tutorat et le parrainage des « péhuns » par des étudiants de 2e et 3e années. La faculté met en avant le taux de succès de 50 % en médecine des primants « en un ou deux ans » et la réorientation possible des recalés vers différentes filières de l’université libre (droit, psychologie, haute école d’ingénieur...).
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