Les vœux formulés par les 619 000 lycéens de terminale sur la plateforme Parcoursup sont tombés. Et, cette année (toutes filières confondues), les listes de vœux se composent à 5 % de candidatures en PASS (Parcours spécifique accès santé) et à 3,5 % en L.AS (licence avec option Accès santé), selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il s'agit des deux nouvelles filières d'accès aux études de santé après la suppression de la PACES.
Ces listes de vœux marquent un engouement légèrement accru des néobacheliers pour la filière PASS par rapport à l'an dernier (+0,7 point). Les L.AS rencontrent en revanche un peu moins de succès cette année. En parallèle, le nombre de vœux en diplôme d’infirmière a encore bondi de 13 % en un an (pour atteindre 9 % des vœux exprimés).
Les boursiers sous-représentés
Sans surprise, les lycéens de la filière générale sont proportionnellement plus nombreux à candidater aux études de santé. Leurs vœux se composent à 12 % des deux filières sélectives (PASS ou LAS) en premier choix – contre 8,5 % toutes filières confondues.
Si l'on prend en compte cette fois la totalité des vœux exprimés (y compris en derniers choix), 11 % des lycéens ont notifié au moins un choix en PASS et 19 % ont coché au moins une fois une licence avec option accès santé (L.AS). Les autres licences (hors L.AS) restent les formations les plus demandées (7 candidats sur dix).
Le ministère note, comme chaque année, un marqueur social fort d’orientation. Seuls 3,7 % des étudiants boursiers ont demandé d’accéder en PASS, contre 40 % en BTS. En termes de mixité sociale, les filières santé s’en sortent tout de même mieux que les écoles de commerces ou d’ingénieur – qui attirent respectivement 0,3 % et 1,1 % d’étudiants boursiers…
Multiplier ses chances
Très logiquement, la plupart des lycéens ayant opté pour des études de santé misent sur une seconde option. Seuls 3 % des candidats PASS n’ont sélectionné qu'un seul vœu sur Parcoursup. Ainsi, « on observe que 80 % des candidats en PASS font aussi un vœu en L.AS (qui permet également de candidater aux études de santé) et 27 % un vœu en DE sanitaire et social », indique le ministère.
À noter qu’un quart d’entre eux demandent également une entrée en classes préparatoires aux grandes écoles. Côté L.AS, près de la moitié privilégie un second choix en Pass et 30 % en Bachelor universitaire technologique (anciennement DUT).
Enfin, les femmes sont surreprésentées dans ces candidats aux études de santé. 5,8 % des lycéennes émettent les vœux d’intégrer une PASS contre 3 % des lycéens. Une disparité qui se révèle également locale. Les lycéens de Strasbourg, de la Normandie, ou de Besançon sont moins attirés par les études de santé que ceux de Lyon, Clermont-Ferrand, Nice ou Paris.
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