8 507 postes ouverts aux internes en 2019 (-1,2 %), l'ophtalmologie et la médecine générale en léger recul

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Publié le 22/07/2019

Crédit photo : S. Toubon

L'arrêté fixant le nombre de postes à pourvoir pour les internes en 2019-2020 a été publié le 21 juillet au « Journal Officiel ». Au total, 8 507 postes sont mis au choix des étudiants du 3e cycle des études médicales (CESP inclus) dans les 44 spécialités filiarisées et les 28 subdivisions contre 8 617 en 2018, soit une baisse de 110 postes.

Plus précisément, parmi les 8 728 candidats classés lors des épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) 2019, seuls 8 484* seront autorisés à suivre la procédure d'affectation (192 candidats ont été invalidés** et 52 étudiants de l'école de santé des armées réaliseront leur choix selon une procédure spécifique) du Centre national de gestion (CNG). « Il est normal que le nombre de postes offerts soit inférieur au rang du dernier candidat classé. Tous les étudiants ayant participé aux épreuves et validé le deuxième cycle obtiendront un poste », note le CNG dans son mode d'emploi.

38 % des postes en médecine générale

Dans le détail, 843 places (hors CESP) sont à pourvoir dans les 13 spécialités chirurgicales. La chirurgie thoracique et cardiovasculaire est la grande gagnante. Elle offre 25 postes contre 19 en 2018, soit 6 postes supplémentaires. En revanche, l'ophtalmologie accuse la plus forte diminution de postes de ce cru 2019. Elle passe de 150 à 140 places (-10), soit une baisse de 6,7 % (voir infographie des variations de postes ci-dessous).

Du côté des spécialités médicales, 7 335 postes (hors CESP) sont à pourvoir dans les 30 disciplines. Globalement, l'ensemble des spécialités perdent quelques postes. La baisse est relativement sensible en médecine générale où 3 215 places sont disponibles cette année contre 3 268 en 2018 (-53). Toutefois, en volume, cette spécialité reste la plus représentée avec 38 % de l'offre. À noter que le CHU de rattachement de Tours a augmenté ses capacités d'accueil avec 22 places supplémentaires pour cette discipline (106 postes). A contrario, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) en propose 17 en moins (486), l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) 12 (179), et Montpellier-Nîmes, 10 (120).

La gériatrie enregistre aussi une baisse de ses effectifs avec 192 places (-7 postes), suivie de la médecine et santé au travail avec 123 places (-6). La pédiatrie compte 325 postes (-5) et la radiologie et imagerie médicale 249 postes (-5).

La spécialité de biologie médicale est moins bien lotie qu'en 2018 : 105 postes (hors CESP) sont mis au choix (-6).

Hausse des postes pour les CESP

Enfin les internes ayant signé un contrat d'engagement de service public (CESP) choisiront parmi 224 postes proposés dans une liste à part. Les CESP bénéficient de 14 places supplémentaire par rapport à 2018. La médecine générale gagne 9 postes passant de 179 places l'an dernier à 188. L'ophtalmologie obtient 7 places de plus en 2019 pour un total de 12 postes.

La procédure de choix de postes définitive se déroulera à partir du 3 septembre 2019 à 8 h 30 par « tranche » de 550 étudiants jusqu’au 24 septembre inclus.

La major des ECNi 2019, Charles-Meyer Arnaud, 23 ans, choisira le premier. Il avait confié au « Quotidien » hésiter entre l'ophtalmologie, la cardiologie et la radiologie. 

* Le Centre nationale de gestion (CNG) a mis à ses jours les chiffres le 25 juillet. 


Source : lequotidiendumedecin.fr