Si aucune plainte n’est pour l’heure déposée, une enquête administrative interne est lancée. Des entretiens individuels vont être menés pour décider du sort réservé au chef de service. « Cette mesure permet d’assurer la continuité de fonctionnement du service tout en réalisant l’enquête interne dans les meilleures conditions possibles », confirme ce jeudi au « Quotidien » la direction du CHU de Brest. L'établissement assure que l'enquête sera menée « avec la plus grande diligence, les résultats devraient être attendus sous un délai rapide »

En juin dernier déjà, au CHU de Poitiers, le harcèlement moral et l’humiliation d'internes avaient conduit à de lourdes sanctions à l’encontre de quatre médecins du service de gynécologie-obstétrique du CHU. L’ancien chef de pôle avait été condamné à un an d’interdiction d’exercer la médecine, et l’ancien chef de service à trois mois d’interdiction ferme et neuf mois avec sursis, par la chambre disciplinaire régionale de l'Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine, à la suite de témoignages accablants de carabins adressés à la direction du CHU.