Elle s'est faite la belle, la ministre infidèle ! De fauteuil en fauteuil, pour toute conscience professionnelle un indécent orgueil, pas le temps de faire son deuil, celle qui aurait été trop occupée au ministère de la Santé. Les derniers évènements nous ont bien montré ce que valent les promesses et la parole d'un candidat LREM.
Jetant comme une vieille chaussette le ministère de la Santé, se disant que quitte à subir les grèves des hôpitaux, autant y aller sur place ! Elle a clamé qu'elle était candidate à la mairie de Paris avec « sérieux, engagement et détermination ». Bref, les mêmes promesses que lorsqu'elle a investi la HAS, le ministère de la Santé… C'est avec une bruyante désinvolture et tout sourire qu'elle a annoncé à la TV sa démission de ses nombreuses et anciennes fonctions : solidarités, santé, retraite… Que des dossiers accessoires et négligeables…
Boulimie ou sauve-qui-peut ? La compulsion a été plus forte. La santé, elle s'en fout. La mairie de Paris, c'est plus glamour. Cette appétence financière, ce besoin fébrile et compulsif de vouloir occuper tous les postes vacants quels qu'ils soient, relève plus de la pathologie que d'un dynamisme, disons-le, pour le moins… envahissant ! Ce n'est plus de l'appétence alimentaire, c'est de la boulimie avec tous ses symptômes. Cette avidité au gain est proche du vampirisme.
Autre hypothèse, les rats quittent le navire. Le commandant du paquebot « Costa Concordia » a fait des émules chez les ministres de ce gouvernement.
La place de l'Hôtel de Ville a une histoire, les parisiens ont de la mémoire et savent rappeler les prétendants peu fiables à leurs devoirs.
PS : aux dernières nouvelles, la destruction de la santé étant presque finie, la ministre aurait été exfiltrée du chantier de démolition. Il faut bien sauver le soldat Buzyn ! Déjà au loin, on voit déambuler dans le champ de ruines, un homme, le spécialiste des « forfaits de désorientation ». Les rênes du pouvoir, façon candidat LREM, rien dans la tête, tout dans les mains.
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