Le tribunal de grande instance (TGI) de Toulon a débouté, le 27 février les syndicats de dentistes qui demandaient la fermeture du centre Fernando Pessoa, rebaptisé Centre libre d'enseignement supérieur international (Clesi).
En juillet, un amendement à la loi dite Fioraso visait à limiter l'implantation d'établissements de formation médicale privés, en renforçant les procédures nécessaires à leur ouverture, exigeant notamment un rattachement à un établissement hospitalo-universitaire français. Des dispositions non rétroactives qui n'ont pu être invoquées dans le jugement toulonnais.
Conformité UE
Du côté de la direction du Clesi, on insiste sur la conformité des formations proposées avec la réglementation européenne. « L'Europe, depuis longtemps, a estimé que tous les diplômes européens, s'agissant des professions de médecin, de dentiste, de pharmacien, sont équivalents, et a donc consacré la reconnaissance de ces diplômes », a déclaré son président Bruno Ravaz.
Une manif le 14 mars
« On va faire appel de cette décision » a indiqué de son côté Patrick Soléra. Le président de la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL) estime en effet que la formation délivrée par le Clesi est « sans garantie » sur la qualité de l'enseignement. Selon la FSDL, elle ne viserait en fait qu'à contourner le numerus clausus (NC). Les syndicats de dentistes ont donc prévu de manifester, comme ils avaient déjà fait l’année dernière, vendredi 14 mars prochain sous les fenêtres de la ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso à qui ils reprochent de ne pas les avoir suffisamment protégés.
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