La CSMF d’une part et REAGJIR d’autre part (Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants) ont dénoncé le projet du CISS (usagers) de carte sanitaire à l’installation pour remédier aux déserts médicaux.
« La mise en place d’une obligation d’installation dans des zones déficitaires sera un échec, à l’instar des autres pays européens qui y ont renoncé », assure la Confédération. Le syndicat ironise : « comment peut-on contraindre des médecins à s’installer dans des zones dont l’État lui-même s’est désengagé » ?
Une génération sacrifiée selon REAGJIR
Cette coercition serait à double tranchant, prophétise le syndicat : « une carte sanitaire, tout comme la carte scolaire, attribuera un médecin à chaque Français », met-il en garde.
De son côté, REAGJIR prévient qu’« une régulation à l’installation sacrifierait toute une génération de jeunes médecins, et freinerait leur installation ». Il invite le gouvernement à développer et améliorer les contrats incitatifs comme le Praticien territorial de médecine générale (PTMG), à renforcer la formation en ambulatoire et à développer la filière universitaire de médecine générale.
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