Un psychiatre en secteur I à Paris témoigne avoir reçu un courrier de sa CPAM lui indiquant que ses dépassements d'honoraires « dépassaient de 10 % le montant fixé dans le contrat », et qu'il avait un « déficit de 7 % du nombre des actes à tarif opposable ». Selon ce médecin, ces pourcentages sont biaisés car ils ne prennent pas en compte tous les actes réalisés dans le cadre de la CMU et au tarif opposable.
Un dermatologue de secteur II des Hauts-de-Seine relate des faits similaires : « La caisse me dit que je n'ai pas respecté les objectifs de dépassement. Depuis la signature du contrat, je n'ai strictement rien changé à ma pratique : dépassements de secteur II habituels, avec respect bien sûr des ALD, CMU et AME. Je ne comprends pas comment je peux avoir augmenté. »
Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin
En direct du CMGF 2025
Un généraliste, c’est quoi ? Au CMGF, le nouveau référentiel métier redéfinit les contours de la profession
« Ce que fait le député Garot, c’est du sabotage ! » : la nouvelle présidente de Médecins pour demain à l’offensive
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur