La mise en examen d’un médecin ou chirurgien pour une erreur médicale est un événement terrible tant pour le professionnel de santé que pour le patient ou la famille concernée.
Le remarquable colloque consacré à « l’erreur médicale », organisé par la MACSF et dont nous rendons compte dans les pages intérieures du journal, l’a amplement démontré. Un des aspects passionnants des débats a été celui de la discordance entre la « faute » médicale, réelle ou non, et le jugement. On a ainsi pu entendre un juriste nous dire qu’il existe une vérité scientifique et une vérité juridique potentiellement différentes. Autrement dit, un professionnel de santé ou un industriel peuvent être condamnés sans qu’une faute de leur part puisse être démontrée.
L’exemple de l’hépatite B est particulièrement significatif dans ce cas, des réparations pécuniaires ayant été décidées en l’absence de toute preuve scientifique.
Les professionnels de santé se consoleront peut-être de savoir que la tendance actuelle est, en France, plutôt en faveur de la vérité scientifique alors qu’aux États-Unis, seul un jugement sur 14 serait en accord avec cette vérité !
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