C’est le 16 décembre que prendra fin la campagne des professionnels de santé – autres que les médecins libéraux – pour les URPS. Gilles Bonnefond, patron de l’USPO, juge qu’« il est important de défendre la profession puisqu’il va y avoir toute une vague d’expérimentations lancées par les ARS [agences régionales de santé], notamment sur les coopérations, le suivi thérapeutique ou encore le pharmacien correspondant ». L’USPO présente « des équipes jeunes et féminisées (6 têtes de liste sont des femmes) afin que ce soit ceux qui portent l’avenir de la profession qui s’impliquent et le construisent ».
Pour Gilles Bonnefond, l’enjeu est clair et l’USPO « est à fond sur le prolongement des évolutions qu’on attend de nous : le suivi des patients chroniques, le dépistage et la prévention, l’accompagnement du patient, l’éducation thérapeutique, ou la coordination de la sortie de l’hôpital ». Mais il y a aussi la question des pôles de santé qui tarabuste par mal les officinaux : « Comment les pharmaciens vont-ils faire pour ne pas être déshérités si un pôle de santé se crée et que les médecins se regroupent sur le chef-lieu de canton ? », s’interroge-t-il. Dans ce cas, répond-il, il faut organiser la coordination interprofessionnelle et permettre aux pharmacies de rester à proximité des prescripteurs.
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