La 3e édition de « Docteurs 2.0 et vous », une conférence internationale consacrée aux médias sociaux appliqués à la santé ouvrira ses portes les 6 et 7 juin prochains à la cité universitaire de Paris.
La santé connectée connaît un développement très important ces dernières années, et beaucoup d’initiatives, venant parfois de praticiens eux-mêmes, voient le jour. Cette conférence sera donc l’occasion pour de nombreux sites Internet et d’applications mobiles de se faire connaître des professionnels et des patients. Un concours de start-up dédiées au monde sanitaire sera organisé. Y prendra part notamment le site dmd-santé (www.dmd-sante.com), une plateforme d’évaluation en santé mobile qui permet à l’internaute de se repérer dans le foisonnement d’applications mobiles existantes. Chaque nouveauté est analysée et notée, grâce à des évaluations réalisées par des professionnels de santé et des patients. Le site www.diagnologic.com concourra également. Destiné aux radiologues, il propose un système d’aide au diagnostic grâce à l’utilisation d’un moteur de recherche reposant sur l’exploitation de plus de 100 000 images classées selon des critères radiologiques.
De son côté, le site www.keldoc.com (en construction) s’adressera prochainement aux patients comme aux médecins. Aux premiers, il proposera une recherche de praticien par spécialité et localisation, avec visibilité sur les créneaux de rendez-vous disponibles. Aux seconds il offrira un outil en ligne d’optimisation de leur agenda en remplissant eux-mêmes les plages laissées vacantes par les prises de rendez-vous en ligne des patients.
Pseudo or not ?
La conférence sera également l’occasion de revenir sur l’éternel sujet des médecins utilisant un pseudonyme lorsqu’ils s’expriment sur la toile. Si en France, l’utilisation d’un pseudonyme sur les réseaux sociaux par un professionnel de santé est chose assez courante, elle l’est moins dans le monde anglo-saxon. Un sondage réalisé par le cabinet Basil Stratégies, organisateur de Docteurs 2.0, montre que 59 % des professionnels de santé anglo-saxons jugent qu’ils doivent utiliser leur véritable identité lorsqu’ils communiquent sur Internet. Chez les Français, ce score tombe à 41 %. Le Dr Jacques Lucas, vice-président du CNOM, rappelle que si on ne peut exercer la médecine sous un pseudonyme, il est possible de le faire pour une activité connexe, comme l’activité de modérateur sur un forum médical par exemple. Mais ceux qui y recourent doivent le déclarer à l’Ordre. Un outil informatique permettra bientôt à ces médecins de déclarer leur pseudonyme, sans que les ordinaux aient accès à cette information qui restera secrète, sauf si dans le cadre d’une réquisition judiciaire, un juge demande la levée de cet anonymat.
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