Un pas en avant, un pas en arrière. Dans un échange avec les lecteurs du « Parisien », le ministre de la Santé ne ferme pas la porte à une hausse de la consultation mais refuse par avance, sans surprise, de « tout mettre à 50 euros ». « Je ne suis pas contre une augmentation de la rémunération de la consultation, certaines sont d'ailleurs déjà majorées », concède-t-il.
Pour autant, alors que plusieurs syndicats (SML, UFML-S) ont mis en avant l'objectif de 50 euros – soit le double du prix actuel – cette revendication tarifaire est déjà écartée. « Tout mettre à 50 euros, comme certains médecins le réclament, non, ce n’est pas crédible ! », balaie-t-il. Ce tarif de référence à 50 euros est également porté par le collectif de praticiens coordonnés « Médecins pour demain », qui a appelé à un mouvement de grève début décembre.
Lors de la première séance des négociations conventionnelles, qui a tourné court, l'ensemble des syndicats ont exigé de revoir le calendrier en posant la question tarifaire comme préalable des discussions.
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