Le trop plein de Cannes

Publié le 30/05/2012
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Vingt-deux films en compétition, c’est beaucoup. Non que certains n’aient pas eu leur place dans la compétition (à l’heure où ce journal est fabriqué, week-end oblige, le palmarès n’est pas encore connu). Mais les sélectionneurs auraient pu prendre le risque de choisir et de laisser de côté certaines valeurs sûres qui n’ont pas besoin du festival. On a été bouleversé par « Amour » (Haneke), touché par « De rouille et d’os » (Audiard) et « Au-delà des collines » (Mungiu), intéressé, pour des raisons bien différentes, par « Vous n’avez encore rien vu » (Resnais), « Des hommes sans loi » (Hillcoat), « Paradis : amour »... Mais, malgré le nombre de propositions, il n’y a pas eu de surprise, à l’exception notable du « Holy Motors » de Leos Carax, pas de véritable découverte.

Vingt-deux films en compétition, une quarantaine d’autres en sélection officielle, les autres sections, le marché... Que voir ? Que faire ? Gilles Jacob lui-même, président du festival, estime que ce dernier devrait « s’arrêter de grandir ».


Source : Le Quotidien du Médecin: 9133