IL Y A trente ans, l’acteur de « Feu follet » mourait d’un cancer, à 55 ans. Après une vie menée à 100 à l’heure, assure le journaliste José-Alain Fralon, qui reconstitue, dans « Maurice Ronet, le splendide désenchanté » (Éditions des Équateurs, 256 p., 19 euros), la vie « mystérieuse et disloquée » de ce surdoué. Ses 83 films, ses amis, ses amours, ses choix, ce sont 40 ans de cinéma et d’un peu d’histoire de France (son adolescence pendant la guerre, ses relations ambiguës avec l’extrême-droite) qui défilent, avec des ouvertures lointaines comme le Mozambique ou l’Indonésie. Un parcours accidenté qui a aussi inspiré une autre biographie, « Maurice Ronet - Les Vies du feu follet », signée Jean-Pierre Montal, un « portrait-enquête (qui) dévoile, sur fond de flash-back et de dialogues à bâtons rompus avec les survivants, une œuvre au noir inédite, habitée par la mémoire, le goût de l’étrange et l’esprit d’aventure » (Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 173 p., 20 euros).
Pour redécouvrir ce comédien inclassable, le cinéma Le Champo (www.lechampo.com), à Paris, propose du 2 au 22 octobre une rétrospective en 19 films et des soirées-rencontres suivies d’une signature. « Ascenseur pour l’échafaud », « Plein Soleil », « la Piscine », « Raphaël ou le débauché » (en présence de Nina Companeez et Françoise Fabian) sont notamment au programme, tout comme « Rendez-vous de juillet » (en avant-première le 1er octobre, en présence de Brigitte Auber), qui lui donna son premier vrai rôle, en 1949, et « Bartleby » (en présence de Michael Lonsdale et Maxence Mailfort), qu’il réalisa en 1976.
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