L’orage est passé. Seat est à nouveau une marque profitable. L’Ibiza et surtout la Leon n’y sont pas étrangères. C’est précisément cette dernière qui a servi de base au premier SUV de la marque. Premier mais pas dernier. En effet, la toute nouvelle Ibiza, attendue début 2017, donnera naissance à l’Arona, un SUV de la taille du Captur et du 2008.
Avec l’Ateca, Seat a de l’or dans les mains. Au point de faire de l’ombre au Qashqaï, au Kadjar et à son cousin le Tiguan ? Pourquoi pas. D’aucuns prétendent que l’Ateca n’a d’espagnol que le nom (celui d’une ville située à côté de Saragosse). Ce qui est vrai, puisqu’il est assemblé en République tchèque et que ses organes vitaux (plateforme, moteurs, boîtes) sont issus de la banque de données Volkswagen. D’espagnol, il a pourtant le caractère. Plus court qu’un Tiguan, auquel il est légitimement comparé, il étale sa bonne humeur sur route et en terrain difficile.
Si le TDI 115 ch manque de punch et grogne quand on le pousse dans ses derniers retranchements, le TSI 150 ch, boîte mécanique ou DSG7, deux ou quatre roues motrices (4 Drive), offre un bel agrément de conduite en ménageant le dos de ses occupants. C’est à l’heure actuelle, et avant l’arrivée imminente du 1 l, 3 cylindres 115 ch essence, le bloc le plus pertinent pour un SUV de cette taille.
En définition Xcellence, le haut de gamme, on dépasse à peine les 30 000 € et l’on bénéficie d’un équipement complet, incluant notamment les jantes 18 pouces, les sièges ergonomiques en Alcantara, la caméra 360 degrés, les quatre modes de conduite, le cas échéant la fonctionnalité Off Road, le toit ouvrant panoramique, le hayon mains libres et même un chargeur à induction pour le smartphone.
À l’étage inférieur (Style), le curseur monte de plusieurs crans : jantes 17, projecteurs Full LED, climatisation auto bi-zone, palettes au volant avec la boîte DSG, écran tactile 8 pouces, etc. Trois packs complètent avantageusement les offres basiques.
Conclusion, l’Ateca n’est pas un SUV au rabais. Son style anguleux, son dynamisme et son habitacle, fonctionnel à défaut d’être chaleureux (planche de bord de la Leon), lui vaudront sans aucun doute les faveurs du public. Comme souvent, le dernier servi n’est pas le plus mal loti.
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